Le groupe sera co-dirigé par le président du Rwanda Paul Kagame et le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, a dit M. Ban lors d'une conférence de presse. Sa première réunion se tiendra en juillet à Madrid.
Ce groupe, qu'il a qualifié de "collection de super-héros pour vaincre la pauvreté", sera notamment chargé d'aider à susciter la volonté politique nécessaire dans tous les pays pour réaliser les OMD et faire des propositions en ce sens lors d'un sommet sur ce thème prévu en septembre à l'ONU.
"Nous devons émerger du sommet de septembre avec des plans d'action concrets pour réaliser les objectifs. Ces personnalités peuvent nous aider. Elles aideront à générer de la volonté politique et à mobiliser la société civile à l'échelle mondiale dans ce but", a dit M. Ban.
Les huit objectifs, adoptés lors d'un sommet mondial en 2000, visent d'abord à réduire de moitié l'extrême pauvreté en 2015 par rapport à ses niveaux du début du siècle.
Ils consistent également à assurer l'éducation primaire pour tous, promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le sida, le paludisme et d’autres maladies, préserver l’environnement et mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Outre MM. Kagame et Zapatero, le groupe comprendra notamment l'ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, l'ex-ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, la Kenyane Prix Nobel de la Paix Wangari Maathai, le Bangladais pionnier du micro-crédit Muhammad Yunus et plusieurs Américains dont le fondateur de Microsoft Bill Gates et celui de CNN Ted Turner.
L'annonce de M. Ban accompagnait la publication d'un rapport de l'ONU sur les OMD, selon lequel l'extrême pauvreté a reculé dans le monde mais de manière très inégale selon les régions.
Selon le document, la proportion de personnes dans les pays en développement qui subsistent avec moins de 1,25 dollar par jour est passée de 46% en 1990 à 27% en 2005 -sous l'effet des progrès en Chine, en Asie du Sud et en Asie de l'Est- et doit tomber à 15% en 2015.
Le rapport souligne également des progrès en matière de scolarisation dans le primaire dans de nombreux pays pauvres, notamment en Afrique, des actions vigoureuses pour combattre le sida, le paludisme et pour améliorer la santé des enfants.
Il relève de bonnes chances d'atteindre l'objectif de garantir l'accès à l'eau potable mais souligne que les difficultés des plus pauvres, de ceux qui vivent dans des zones reculées ou des handicapés, sapent les progrès sur d'autres fronts.
Selon ce document, seule la moitié de la population des pays en développement a accès à des équipements sanitaires comme les toilettes et les latrines, et que les filles dans les foyers les plus pauvres risquent 3,5 fois de plus de quitter l'école que celles des foyers riches et quatre fois plus que les garçons de même condition.
Moins de la moitié des femmes dans certaines régions en développement bénéficient de soins médicaux durant leur maternité.
Globalement, le rapport affirme que la crise économique a causé beaucoup de dégâts pour l'emploi mais que son impact ne menace pas la réalisation des OMD.
AFP
Ce groupe, qu'il a qualifié de "collection de super-héros pour vaincre la pauvreté", sera notamment chargé d'aider à susciter la volonté politique nécessaire dans tous les pays pour réaliser les OMD et faire des propositions en ce sens lors d'un sommet sur ce thème prévu en septembre à l'ONU.
"Nous devons émerger du sommet de septembre avec des plans d'action concrets pour réaliser les objectifs. Ces personnalités peuvent nous aider. Elles aideront à générer de la volonté politique et à mobiliser la société civile à l'échelle mondiale dans ce but", a dit M. Ban.
Les huit objectifs, adoptés lors d'un sommet mondial en 2000, visent d'abord à réduire de moitié l'extrême pauvreté en 2015 par rapport à ses niveaux du début du siècle.
Ils consistent également à assurer l'éducation primaire pour tous, promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le sida, le paludisme et d’autres maladies, préserver l’environnement et mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Outre MM. Kagame et Zapatero, le groupe comprendra notamment l'ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, l'ex-ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, la Kenyane Prix Nobel de la Paix Wangari Maathai, le Bangladais pionnier du micro-crédit Muhammad Yunus et plusieurs Américains dont le fondateur de Microsoft Bill Gates et celui de CNN Ted Turner.
L'annonce de M. Ban accompagnait la publication d'un rapport de l'ONU sur les OMD, selon lequel l'extrême pauvreté a reculé dans le monde mais de manière très inégale selon les régions.
Selon le document, la proportion de personnes dans les pays en développement qui subsistent avec moins de 1,25 dollar par jour est passée de 46% en 1990 à 27% en 2005 -sous l'effet des progrès en Chine, en Asie du Sud et en Asie de l'Est- et doit tomber à 15% en 2015.
Le rapport souligne également des progrès en matière de scolarisation dans le primaire dans de nombreux pays pauvres, notamment en Afrique, des actions vigoureuses pour combattre le sida, le paludisme et pour améliorer la santé des enfants.
Il relève de bonnes chances d'atteindre l'objectif de garantir l'accès à l'eau potable mais souligne que les difficultés des plus pauvres, de ceux qui vivent dans des zones reculées ou des handicapés, sapent les progrès sur d'autres fronts.
Selon ce document, seule la moitié de la population des pays en développement a accès à des équipements sanitaires comme les toilettes et les latrines, et que les filles dans les foyers les plus pauvres risquent 3,5 fois de plus de quitter l'école que celles des foyers riches et quatre fois plus que les garçons de même condition.
Moins de la moitié des femmes dans certaines régions en développement bénéficient de soins médicaux durant leur maternité.
Globalement, le rapport affirme que la crise économique a causé beaucoup de dégâts pour l'emploi mais que son impact ne menace pas la réalisation des OMD.
AFP