A partir de la carte de pauvreté 2004, l’étude sur l’impact des politiques de ciblage géographique sur la pauvreté a été élaborée. Cette étude se base sur une approche évaluative des performances des ressources publiques destinées à la lutte contre la pauvreté. Elle a permis de dégager la façon de répartir un budget dédié à la lutte contre la pauvreté pour atteindre la meilleure performance en termes de réduction de la pauvreté et de sa sévérité.
Les politiques de ciblage diffèrent selon que les ressources budgétaires sont directement transférées aux populations pauvres (ciblage parfait), ou, à la fois, aux pauvres et aux non pauvres (ciblage uniforme), ou équitablement réparties entre les localités les plus pauvres (ciblage naïf), ou transférées, en grande partie, aux plus pauvres parmi les localités pauvres (ciblage optimal).
Résultats
Le ciblage optimal est plus performant que le ciblage naïf :
Le transfert des ressources budgétaires aux communes urbaines les plus pauvres, au moyen d’un ciblage optimal, produit une réduction du taux de pauvreté urbaine, presque deux fois plus élevée (1,95) que celle produite par le ciblage naïf. Concernant la sévérité de la pauvreté, le ciblage optimal appliqué aux communes rurales engendre une réduction supérieure à celle produite par le ciblage naïf, de 1,12 fois.
L’impact du ciblage optimal sur la pauvreté est sensiblement grand :
La réduction du taux de pauvreté grâce au ciblage optimal est plus grande que celle du ciblage uniforme. Le ciblage optimal appliqué au niveau communal réduit, en une année, le taux de pauvreté de 37% dans le milieu urbain et de 22% dans le milieu rural. Son application aux districts du recensement réduit le taux de pauvreté de 53% et 23%, respectivement. La réduction du taux de pauvreté par le biais du ciblage uniforme n’est que de 18% dans le milieu urbain et de 15% dans le milieu rural.
Le ciblage optimal permet d’économiser des ressources budgétaires considérables :
L’affectation des ressources budgétaires aux communes rurales, au moyen du ciblage optimal, permet une même réduction de la sévérité de la pauvreté que le transfert uniforme, à un moindre coût. En effet, cette approche de ciblage donne lieu à une économie des ressources budgétaires, estimée à plus des 2/3 (68,9%) du coût du transfert uniforme. Si le budget était affecté aux districts, cette économie des ressources atteindrait près des trois-quarts (72,3%) du coût du transfert uniforme. Dans le milieu urbain, ces proportions sont de 35,5% et 77,0%, respectivement.
Les politiques de ciblage diffèrent selon que les ressources budgétaires sont directement transférées aux populations pauvres (ciblage parfait), ou, à la fois, aux pauvres et aux non pauvres (ciblage uniforme), ou équitablement réparties entre les localités les plus pauvres (ciblage naïf), ou transférées, en grande partie, aux plus pauvres parmi les localités pauvres (ciblage optimal).
Résultats
Le ciblage optimal est plus performant que le ciblage naïf :
Le transfert des ressources budgétaires aux communes urbaines les plus pauvres, au moyen d’un ciblage optimal, produit une réduction du taux de pauvreté urbaine, presque deux fois plus élevée (1,95) que celle produite par le ciblage naïf. Concernant la sévérité de la pauvreté, le ciblage optimal appliqué aux communes rurales engendre une réduction supérieure à celle produite par le ciblage naïf, de 1,12 fois.
L’impact du ciblage optimal sur la pauvreté est sensiblement grand :
La réduction du taux de pauvreté grâce au ciblage optimal est plus grande que celle du ciblage uniforme. Le ciblage optimal appliqué au niveau communal réduit, en une année, le taux de pauvreté de 37% dans le milieu urbain et de 22% dans le milieu rural. Son application aux districts du recensement réduit le taux de pauvreté de 53% et 23%, respectivement. La réduction du taux de pauvreté par le biais du ciblage uniforme n’est que de 18% dans le milieu urbain et de 15% dans le milieu rural.
Le ciblage optimal permet d’économiser des ressources budgétaires considérables :
L’affectation des ressources budgétaires aux communes rurales, au moyen du ciblage optimal, permet une même réduction de la sévérité de la pauvreté que le transfert uniforme, à un moindre coût. En effet, cette approche de ciblage donne lieu à une économie des ressources budgétaires, estimée à plus des 2/3 (68,9%) du coût du transfert uniforme. Si le budget était affecté aux districts, cette économie des ressources atteindrait près des trois-quarts (72,3%) du coût du transfert uniforme. Dans le milieu urbain, ces proportions sont de 35,5% et 77,0%, respectivement.