Ce rapport décrivait le « développement humain comme un processus d’augmentation des choix des individus. », et ajoutait : « L’augmentation de la production et de la richesse est seulement un moyen. L’objectif du développement doit être le bien-être humain. ». Les individus étant la vraie richesse d’un pays, l’objectif fondamental du développement revient alors à créer un environnement leur permettant de vivre une vie longue, en bonne santé et créatrice. Ce rapport était à l’époque révolutionnaire dans la mesure où il remettait en question la croyance dominante selon laquelle la croissance économique - l’accumulation de biens matériels, de produits de base et de richesse financière -était un moyen adéquat et suffisant pour évaluer les progrès du bien-être humain.
Les dimensions du développement sont multiples. En plus des évidentes libertés économique, sociale et politique, elles comprennent le droit d’être préservé de la violence, de l’insécurité et de la discrimination. Le concept de développement humain ne doit donc pas seulement tenir compte de l’extension des choix offerts aux individus, mais également – et surtout – de leur participation active à la définition desdits choix : les individus sont alors à la fois les agents et les bénéficiaires du développement.
Cette approche est directement à l’origine du nouveau concept anglo-saxon de « capabilities », qui fait aujourd’hui florès et vise à donner confiance à l’individu afin qu’il accomplisse tout ce dont il est porteur – l’ensemble de ses potentialités. Dans le contexte de l’après-guerre froide, la communauté internationale s’est spontanément emparée d’un concept d’autant plus fécond qu’il permet d’intégrer, dans sa définition, la réduction des disparités Nord-Sud.
Au fil de ces vingt ans, la réflexion et l’action internationales sur le sujet ont connu plusieurs jalons significatifs : la Conférence mondiale sur la population et le développement (Le Caire, 1995), le Sommet mondial pour le développement social (Copenhague, 1994), le Sommet du millénaire sur le développement (New York, 2000) et la Conférence africaine sur le développement humain (Rabat, 2007).
Les dimensions du développement sont multiples. En plus des évidentes libertés économique, sociale et politique, elles comprennent le droit d’être préservé de la violence, de l’insécurité et de la discrimination. Le concept de développement humain ne doit donc pas seulement tenir compte de l’extension des choix offerts aux individus, mais également – et surtout – de leur participation active à la définition desdits choix : les individus sont alors à la fois les agents et les bénéficiaires du développement.
Cette approche est directement à l’origine du nouveau concept anglo-saxon de « capabilities », qui fait aujourd’hui florès et vise à donner confiance à l’individu afin qu’il accomplisse tout ce dont il est porteur – l’ensemble de ses potentialités. Dans le contexte de l’après-guerre froide, la communauté internationale s’est spontanément emparée d’un concept d’autant plus fécond qu’il permet d’intégrer, dans sa définition, la réduction des disparités Nord-Sud.
Au fil de ces vingt ans, la réflexion et l’action internationales sur le sujet ont connu plusieurs jalons significatifs : la Conférence mondiale sur la population et le développement (Le Caire, 1995), le Sommet mondial pour le développement social (Copenhague, 1994), le Sommet du millénaire sur le développement (New York, 2000) et la Conférence africaine sur le développement humain (Rabat, 2007).