La science économique a forgé le concept de croissance pro-pauvres pour apprécier le rythme de réduction de la pauvreté en fonction du développement économique. Une croissance est dite pro-pauvres lorsqu’elle bénéficie comparativement plus aux populations démunies qu’aux populations plus riches. Autrement dit, une croissance pro-pauvres, évaluée notamment par son indice de croissance pro-pauvres, se fonde sur une stratégie délibérément biaisée en faveur des populations à faible revenu.
L’instauration d’une croissance pro-pauvres est donc dans un pays en développement très souhaitable puisque en réduisant le taux de pauvreté elle œuvre mécaniquement au développement humain. Là encore une croissance économique pro-pauvres peut être statistiquement appréhendée. C’est ce qu’est parvenu à faire pour le Maroc le Haut Commissariat au plan en se fondant sur la comparaison des élasticités –croissance et –inégalité de la pauvreté. Il a ainsi pu analyser statistiquement la nature de la croissance marocaine sur les deux dernières décennies et surtout calculer le taux de croissance à partir duquel la pauvreté se réduit. Ainsi, si un point de croissance s’accompagnait entre 1985 et 2001 d’une réduction de la pauvreté ne dépassant pas 1,7%, entre 2001 et 2007 un point de croissance réduisait la pauvreté de 2,7%.
L’instauration d’une croissance pro-pauvres est donc dans un pays en développement très souhaitable puisque en réduisant le taux de pauvreté elle œuvre mécaniquement au développement humain. Là encore une croissance économique pro-pauvres peut être statistiquement appréhendée. C’est ce qu’est parvenu à faire pour le Maroc le Haut Commissariat au plan en se fondant sur la comparaison des élasticités –croissance et –inégalité de la pauvreté. Il a ainsi pu analyser statistiquement la nature de la croissance marocaine sur les deux dernières décennies et surtout calculer le taux de croissance à partir duquel la pauvreté se réduit. Ainsi, si un point de croissance s’accompagnait entre 1985 et 2001 d’une réduction de la pauvreté ne dépassant pas 1,7%, entre 2001 et 2007 un point de croissance réduisait la pauvreté de 2,7%.
