Le niveau de vie d’une population ne peut s’apprécier uniquement par le PIB par habitant ou encore les revenus ou dépenses de consommation. C’est le défaut majeur de l’IDH. Le niveau de vie est une réalité beaucoup plus riche, multidimensionnelle, qui intègre, outre des variables monétaires, des variables non monétaires liées à l’environnement du ménage (conditions d’habitat), son niveau d’éducation, sa santé, le développement de ses aptitudes. Cette approche multidimensionnelle du niveau de vie, qui interroge au plus près la satisfaction des besoins fondamentaux de la population et donc son bien-être, ne pourrait se mesurer idéalement que par des tableaux de bord statistiques complexes. Si elle devait se mesurer par un indice, ce serait nécessairement par un indice composite et dynamique.
Le Haut commissariat marocain s’est employé à l’élaboration d’un tel indice. C’est l’indice composite du niveau de vie (INV), élaboré à partir de l’enquête sur la consommation de 2001 et des enquêtes de niveau de vie de 1991 et de 2007. Cet indice intègre les variables clés qui rendent le mieux compte des conditions de vie au Maroc comme l’alphabétisation et la scolarisation, la santé, l’alimentation, le logement, l’insertion professionnelle, l’équilibre social, les mass-médias et les moyens de communication et de transport. Il représente ainsi une alternative à l’IDH plus que satisfaisante.
Cet INV se présente en outre comme une synthèse des indicateurs retenus dans les ODM (intégrant même des dimensions non comprises dans les OMD comme l’accès à l’électricité, aux moyens de transport et de communication par exemple).
Il permet de mesurer et d’analyser la croissance du niveau de vie, d’en révéler le caractère pro ou anti pauvre, d’établir le profil des populations pauvres et par conséquent de mieux orienter les ressources de lutte contre la pauvreté vers ces populations. Il montre par exemple que l’essentiel des progrès enregistrés dans les conditions de vie des Marocains entre 1991 et 2007 a été réalisé entre 2001 et 2007.
Le Haut commissariat marocain s’est employé à l’élaboration d’un tel indice. C’est l’indice composite du niveau de vie (INV), élaboré à partir de l’enquête sur la consommation de 2001 et des enquêtes de niveau de vie de 1991 et de 2007. Cet indice intègre les variables clés qui rendent le mieux compte des conditions de vie au Maroc comme l’alphabétisation et la scolarisation, la santé, l’alimentation, le logement, l’insertion professionnelle, l’équilibre social, les mass-médias et les moyens de communication et de transport. Il représente ainsi une alternative à l’IDH plus que satisfaisante.
Cet INV se présente en outre comme une synthèse des indicateurs retenus dans les ODM (intégrant même des dimensions non comprises dans les OMD comme l’accès à l’électricité, aux moyens de transport et de communication par exemple).
Il permet de mesurer et d’analyser la croissance du niveau de vie, d’en révéler le caractère pro ou anti pauvre, d’établir le profil des populations pauvres et par conséquent de mieux orienter les ressources de lutte contre la pauvreté vers ces populations. Il montre par exemple que l’essentiel des progrès enregistrés dans les conditions de vie des Marocains entre 1991 et 2007 a été réalisé entre 2001 et 2007.