Présentation de l'INDH

Rédigé le Mercredi 19 Mai 2010 à 12:05 | Lu 10691 fois


L’Initiative Nationale pour le Développement Humain est l’expression forte de la volonté Royale de faire du développement humain, à la fois une finalité et un facteur dynamisant du nouveau profil de la croissance.


Revêtant la dimension d’un véritable chantier de règne, elle est, de par sa démarche conceptuelle, ses modalités participatives de mise en œuvre et ses méthodes plurielles d’évaluation, conçue par le Roi comme un cadre spécifique de promotion du progrès social et, en l’occurrence, de réalisation des Objectifs du Millénaire.

En conformité avec sa finalité, les actions programmées, dans ce cadre, visent l’amélioration des conditions de vie de la population par le développement des infrastructures sociales et l’incitation, au niveau des unités géographiques de base, à la création de petits projets générateurs de revenus au profit notamment des jeunes et des femmes.

Les grands axes de l'INDH

- l'élargissement de l'accès aux équipements et aux services sociaux de base au populations les plus pauvres.

- la promotion des activités génératrices de revenus stables et d'emplois, au profit des jeunes et des femmes.

- l’assistance aux personnes en grande vulnérabilité, ou à besoins spécifiques



La mise en œuvre de l’INDH est basée sur une stratégie de concertation, de participation et de partenariat avec les collectivités locales, les établissements publics, le secteur privé et la société civile. Son champ d’action couvre 403 communes rurales et 265 quartiers urbains, identifiés sur la base d’une cartographie géographiquement fine de la pauvreté, de la vulnérabilité, du développement humain et du développement social.

Dans ce cadre, une importance particulière est accordée à la restructuration et à la dynamisation de l’économie sociale, en particulier les coopératives, les associations et les organismes de prévoyance et de protection sociales.

Le budget alloué initialement à l’INDH est de 10 milliards de DH entre 2006 et 2010. Son financement est assuré par le budget de l’Etat (60%), les Collectivités locales (20%) et la coopération internationale (20%).